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| La tourneuse prépare la terre en la faisant passer dans une boudineuse pour l’assouplir et la rendre malléable. Elle la coupe à l’aide d’une harpe ou d’un fil à couper. Elle jette ensuite avec force sur son tour la balle d’argile qu’elle centre par la force de ses mains. |
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| Elle monte la terre de façon homogène afin d’obtenir un cylindre aux parois régulières. C’est l’instant magique où l’argile va se métamorphoser petit à petit en objet d’art. L'objet enfle, gonfle, vit sous les doigts de la potière, tout luisant d’eau qui a contribué à le former. A l’aide de ses doigts, la tourneuse peut alors créer une dentelure ou faire des motifs à l’aide d’une mirette ou encore couper son rebord avec l’aiguillette. Pour lisser l'objet ensuite, la tourneuse utilise une estèque. |
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| Puis elle retire sa pièce en passant une palette en bois sous le fond et la pose délicatement sur la planche. Une fois la forme achevée, elle laisse la pièce sécher deux jours doucement avant de la retourner pour finir le fond (on appelle cela l’ébarbage) Ensuite la décoration de la pièce intervient : pose des anses etc… La phase de séchage est délicate et cruciale : il faut en effet laisser sécher la poterie au moins 10 jours avant de pouvoir la cuire une première fois (selon la taille, le poids de la pièce et son épaisseur le séchage est prolongé). Il faut éviter les courants d’air. Le séchage doit être progessif. Après une première cuisson, la potière passe au décor et émaillage suivi d'une deuxième cuisson. |
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